Que savez-vous du sommeil ? De nombreuses fausses croyances circulent au sujet du sommeil. Testez vos connaissances avec ce quiz.
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Retrouvez ici la liste des questions et des réponses du quiz.
FAUX. La notion de besoin de sommeil renvoie à la quantité quotidienne de sommeil nécessaire à la récupération de la fatigue de la veille. Propre à chacun, ce besoin est très probablement déterminé génétiquement, mais il est malgré tout difficile à évaluer car notre sommeil a une capacité à s’adapter à nos modes de vie, dans une certaine limite. Pour déterminer notre besoin de sommeil, il serait donc plus judicieux de parler d’un intervalle, c’est-à-dire : mon besoin de sommeil se situe entre 7 et 8 heures.
FAUX. Même si l’activité physique est souvent déconseillée après 17 heures car cela augmente notre température corporelle et risque donc de retarder l’heure d’endormissement. Faire du sport le soir peut conduire à se coucher plus tard et donc à avoir une nuit plus courte. Le sommeil étant plus court, il y a de fortes chances qu’il soit de meilleure qualité la nuit suivante.
FAUX. L’endormissement survient lorsque la température interne diminue. Le minimum thermique est observé vers 4 ou 5 heures du matin.
VRAI. Le retard de phase se caractérise par un décalage de la période de sommeil d’au moins 2 heures (plus tardivement) par rapport à l’horaire souhaité ou conventionnel.
Ce trouble peut être à l’origine d’insomnies, principalement lors de la phase d’endormissement, liées à un coucher au moment de l’horaire souhaité.
FAUX. En réalité, ce sont les premières heures qui comptent double, dans la mesure où elles contiennent la plus grande quantité de sommeil lent profond.
VRAI. Une intensité sonore de 55 dB aura tendance à réveiller le dormeur quel que soit le stade de sommeil.
FAUX. On ne parlera de dette de sommeil que dans le cas d’une nuit blanche ou d’une privation d’au moins 50 % du temps de sommeil habituel (manque de sommeil de stade 3 et 4). Elle sera récupérée la nuit suivante sans que l’on constate nécessairement un allongement du temps de sommeil.
FAUX. Le lait ne peut donc pas être considéré comme un aliment favorisant le sommeil. Il s’agit d’une croyance qui, à ce jour, n’a pas été vérifiée scientifiquement.
FAUX. La somnolence est l’état intermédiaire entre le sommeil et la veille ; elle précède l’endormissement. La fatigue est un état physiologique consécutif à un excès de travail ou à un effort trop long et comportant une baisse de performance.
FAUX. La forme du lendemain ne dépend pas principalement de l’heure de coucher. Elle dépend davantage de la qualité du sommeil que de la quantité de sommeil.
VRAI. Le stade 1 qui correspond à l’endormissement, le stade 2 à du sommeil léger, le stade 3 à du sommeil profond et le stade 4 ou sommeil paradoxal qui est la phase de sommeil la plus riche en rêves.
FAUX. Les difficultés d’endormissement sont augmentées, la durée et l’efficience du sommeil diminuées.
FAUX. Un cycle de sommeil dure entre 90 et 120 min.
FAUX. Le critère de l’insomnie chronique est une perturbation du sommeil au moins 3 fois par semaine et depuis au moins 3 mois.
VRAI. Elle peut contribuer à améliorer l’humeur surtout en cas de mauvaises nuits.
FAUX. Le sommeil perdu est du sommeil perdu. On ne remet pas du sommeil à plus tard. Notre sommeil est organisé de manière à récupérer de la fatigue de la veille quel que soit son niveau.
FAUX. Se coucher plus tôt en cas de fatigue peut être à l’origine d’une difficulté d’endormissement. Il vaut mieux attendre l’heure habituelle de coucher.
FAUX. Les siestes courtes sont à privilégier. Dormir deux heures risque de nuire à la qualité de la nuit suivante.
VRAI. Il y a un traitement de l’information qui se passe en sommeil paradoxal pour les apprentissages procéduraux, qui permet de renforcer la mémorisation (consolidation de la trace mnésique).